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Les théories et bavardages de Mau Vaise

8 octobre 2019

Les con.ne.s, les intolérant.e.s et autres personnes que j’ai envie de claquer

 

zerotol

            Il est de ces jours où tu n’es pas dans le bon mood pour entendre certaines réflexions. Et pour être honnête, comme je ne suis jamais de très bonne humeur et plutôt souvent véner : je peux pas supporter certaines conneries.

            Bon pour ce coup-ci, pas de gros troll sur un sujet un peu LoLiLoL genre les geeks qui font rien que streamer et lire des livres pourris à base d’elfes et de dragons. Mais plutôt un petit article bien acide sur les gens qui méritent de se prendre de bonnes tartes dans la face.

            Ces cons et connes donc, comme dit dans le titre ; ce sont ces personnes qui ont oublié sur la liste des qualités à leur naissance la bienveillance, le respect et la tolérance. « Pour qui se prend-t-elle ! me direz-vous, elle qui rage et crache sur tout et n’importe qui dans ses articles » Et bien, que vous dire ? Si vous étiez un minimum intelligent.e.s vous auriez compris la subtilité et l’ironie. Si ce n’est pas le cas, je suis en regret de vous annoncer que vous faites sûrement partie des gens que je vais critiquer dans cet article. Arf…c’est balo.

            Aujourd’hui, j’ai encore eu la chance d’entendre de merveilleuses remarques qui me font avoir foi en l’humanité et en la bonté humaine. Bête discussion autour du logement, bêtes réflexions sur la difficulté de trouver un appart quand on est au chômage car les proprios se font pas ièch (cf : un vieil article sur mon blog à un autre moment de ma vie où je cherchais un appart -encore oui- et que je kiffais pas trop les proprios) et ça n’a pas tellement changé à vrai dire…Revenons-en où je voulais en venir. Donc échanges sur les abus des proprios en ce qui concerne la paperasse demandée.

           Alors... abus selon moi, oui, maintenant tout le monde n’est pas obligé de s’aligner sur ma façon de penser, mes valeurs, mes positons politiques, mes goûts musicaux ou mon régime alimentaire. Bref, demander des relevés de compte bancaire et te dire tout de go qu’on a été taper ton nom sur Guugle pour obtenir des infos sur ta personne : je trouve ça flippant de un et complètement hallucinement déplacé, de deux! Quand ce n’est pas une question de manque de garant « ha ben oui mais madame heu, mes parents sont décédés alors j’veux bien faire un effort mais là… », c’est toujours autre chose.

            Anyway. Emportée par ma fougue naturelle, je me fais vite rabrouer par deux proprios sur les dents « oui mais bon si c’est pour se retrouver avec un squatteur qui paie pas son loyer pendant sept mois on peut les comprendre aussi… » Hmm. Alors, en fait, heu : NON. Déso. C’est pas cool de pas payer le loyer, c’est mieux quand même d’essayer d’être honnête. Mais, comment dire? Y'a peut-être des gens qui en fait ont plus le choix parce que c’est soit manger soit dormir sous un toit ? Et puis toi en fait t’as ton petit appart en location mais il me semble qu’à côté de ça tu vis pas dans une grotte ? Ou alors c’est un choix perso, je juge pas, do whatever you want.

            Alors non, non et re non je n’irais pas plaindre un.e proprio quand en face on a des personnes qui n’ont pas de bien, de propriété et qui se retrouvent donc sans logement quand toi petit.e proprio avec ton toit à toi tu leur refuses une location  « ….c’est un non, désolée, merci d’avoir tenté ! »

            En fait, espèce de connes et de cons, y’a des gens qui sont à la rue. Scoop ! Tu sais, ces personnes que tu perçois sûrement comme des feignasses qui profitent. Mais vas-y te gêne pas, installe toi avec elleux en plein hiver et « profite bien, enjoy ! » Ha ces gens en HLM qui gagnent 10.000 euros par mois. Heu….alors soit pour toi Matignon c’est un HLM sinon je vois pas où tu peux croiser des gens avec un revenu mensuel à 4 zéros dans une barre HLM. Ha mais si pardon, oui, c’est vrai, suis-je bête: ces familles pas bien françaises là qui font douze enfants pour devenir riches. C’est bien connu !

 

            J’en peux plus, vraiment plus de ce genre de discours. J’en ai honte pour ces gens. J’ai honte d’avoir des personnes comme ça autour de moi, quand bien même iels ne font pas partie de mes proches. Les gens ne sont même pas capables de reconnaître leurs privilèges. Ces gens sont juste pitoyables et ignorants et ignobles. J’en ai vraiment le cœur qui palpite et les poings qui me démangent quand j’entends des choses sur « les immigrés qu’il faut éviter sinon tu vas te faire agresser. » C’est bien connu que TOUS et TOUTES les immigré.e.s sont de dangereuses personnes. Je pensais être éloignée de ces discours, et je m’en portais tellement bien. En fait c’est plus fort que moi je n’arrive pas à comprendre, ni à entendre. Ça me met en colère. Moi qui râle parce que ces dits individus ne sont pas capables de tolérance, je n’en fais pas réellement preuve à leur égard. Mais la question est « Le méritent-iels vraiment ? »

            Non. Je ne crois pas. Quand tu es pas foutu d’être bienveillant.e, d’être solidaire et d’avouer que toi tu as quand même plus de chance que la personne qui dort dehors, par -10. Tu ne mérites pas ma tolérance et ma bienveillance.

            Je vais grave ma la jouer et passer pour une vieille hippie baroudeuse qui a fait l’école de la vie et qui a tout vu parce qu’elle a voyagé mais…merde.

J’ai eu la chance, et j’insiste sur ce point ; de pouvoir voyager et d’aller en Bosnie il y a un an de cela. Un de mes meilleurs souvenirs de voyage (en fait non, tous mes voyages m’ont fait grave kiffer mais je dis ça pour le côté émouvant). Là-bas, j’ai pu rencontrer des gens de mon âge (donc JEUNES) qui avaient vécu le début de la guerre de Sarajevo. J’ai pu échanger avec ces personnes qui ont accepté d’évoquer ce souvenir. Pour moi, petite bretonne née dans les années 90 pépouze ; ça a été des témoignages qui m’ont énormément touchés et émus. Une de ces personnes m’a raconté qu’avec ses parents, ils ont décidé de quitter leur ville pour partir en Italie pour échapper à la guerre. Iels ont quitté leur vie, leur logement, leur travail. Bordel! Bien loin d'être une partie de plaisir. C’est pourtant le lot et le terrible sort de millions de personnes sur cette terre et ce n’est pas caché, on le sait.

Mais là, d’en discuter de vive voix ; d’avoir un témoignage réel, vivant et ben pour ma part, moi la petite française privilégiée, ça a été un choc, .

Et après ça, comment tu peux répondre « Quoi vous étiez des sales immigrés en Italie en fait ? Vous avez bien profité du boulot là-bas et du logement qu’on a dû vous filer ! A tous les coups, vous pouviez même pas payer de loyer en plus. Sales profiteurs ! »

Non. Sur le coup, j’ai écouté et puis plus tard, ça m’a fait verser une larme ou deux. (et ouais cet article vous fait découvrir ma facette un peu sensible et chialeuse).

Tout simplement, regardez autour de vous, faites attention à vous-même -oui- et aux autres, aussi. Comment voudrait-on mieux s’en sortir qu’en essayant au moins d’être solidaire entre nous et bienveillant puisque apparemment c’est pas la société qui nous le rendra.

Cette fois, je vais pas grogner et vous dire de détester des gens. Mais plutôt vous encourager à l’inverse.

Aime ton prochain, ta prochaine, le suivant, la suivante . Et keep da faith.

Respectueusement vôtre

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22 août 2019

Ciné’naze : Mes Critiques du Septième Art / Perdrix de Erwan Le Duc

perdrix

Petite intro relou que tu lis si tu veux : Il y a quelques années de ça, des copains du blog les Kritiques m’avaient invité à les joindre dans l’écriture de critiques ciné pour leur blog. Courte aventure, cependant j’en ai gardé un bon souvenir. Je dois donc les remercier grandement de m’avoir ouvert les voies de la critique dithyrambique (ou pas) et je me relance donc dans l’exercice sur mon blog, cette fois.

 

Target : le film « Perdrix »

Coupable : Erwan Le Duc

Complices : Swann Arlaud, Maud Wyler, Fanny Ardant …

Chef d’accusation : Film moyen qui m’a fait perdre du temps et de l’argent.

 

Déroulé du crime :

 

Mardi dernier, une envie subite de la jouer à l’ancienne et m’enfermer dans une salle de ciné, me prend. Ben oui, c’est plus trop dans mes habitudes de squatter les fauteuils rouges ces dernières années, avec la facilité qu’on a de trouver gratos des films et de pouvoir se gaver de séries plus ou moins mauvaises. Et là, première erreur de ma part, je décide d’aller payer 6euros50 (oui je paie moins cher parce que j’ai une carte cassos-minima sociaux) pour mater un film dont j’ai lu une critique plutôt bonne dans le magazine SoFilm. Est-ce ma référence ciné ? Non absolument pas. Je ne me fie généralement pas aux critiques des magazines ou autres revues ciné pour bobo intello qui s’intéressent aux problèmes des pauvres ouvriers uniquement quand ils sont joués par de riches comédiens. Ou qui encensent le cinéma d’outre Méditerranée à condition que ça reste sur les écrans et que leur population n’arrive pas à la traverser à la nage pour atterrir sur nos berges. Tolérants quand ils peuvent, racistes quand il faut. Ou vice versa.

Je m’égare, scuzi amici, mais faut bien que je crache un peu sur les gens ; c’est un peu mon credo au cas où vous l’auriez pas remarqué auparavant. Du coup, après avoir lu cette critique qui classait le film Perdrix sur je cite « la même étagère que Dupieux et Peretjako », je me dis que ça doit valoir le coup. Je connais pas Peretjako donc bon, je sais pas si ça l’emmerde d’être sur la même étagère que Perdrix mais je connais quelques films de Dupieux et je suis pas contre le délire. Me voilà donc intriguée. C’est parti, je file vers ma petite salle de ciné.

Pour faire un vague résumé du truc, c’est une histoire d’amour « boooring » vont sûrement beugler certaines et certains, « trop croquignoute » vont sûrement…miauler d’autres individus. Je suis pas une anti-comédie romantique, j’ai aussi un cœur même s’il est de pierre. Et si en plus cette histoire d’amour est complètement what the fuck à la Quentin Dupieux, j’y vois un fort potentiel.

On a donc Juliette Webb, jeune femme extravagante et grande gueule qui se balade comme une manouche sur les routes (la discrimination en moins) avec tout son barda dans sa caisse en mode « je n’ai aucune attache, personne ne pourra m’attraper, je suis un électron libre ». Caractère plutôt intéressant à traiter et à jouer quand on ne le rend pas complètement insupportable et imblairable…comme dans le film CuiCui la Perdrix. On a en face un flic de village pérave au fin fond des Vosges (alors je ne fais que retransmettre l’image que le film veut donner de ce village hein, moi perso, j’en sais rien si c’est chiant à mourir là-bas), ce jeune flic s’appelle Pierre Perdrix -vieux nom pourri- et il se fait chier dans sa vie de merde. En fait il est dépeint comme chiant lui-même donc le fait qu’il se fasse ièch a du sens. Personnage un brin antipathique puisque clairement le genre de personne qu’on a pas envie d’être, même si en réalité on l’est et qu’on ne se l’avoue pas. Dans un film c’est la personne qu’on trouve zerm et à qui on a envie de foutre un gros coup de pied au fion. Ces deux êtres que tout oppose -original n’est-ce point ?- vont se rencontrer par le plus GRAND des hasards lorsque Juju va se faire chourrer sa caisse par….une nudiste révolutionnaire ! Oui. Vous avez bien lu. Cette dite nudiste embarquant par la même occasion toute la vie de notre pauvre Juju. Mais par chance, elle est coincée dans le village de Pierrot le flic. Elle va donc porter plainte et tout le tralala et au commissariat on capte tout de suite que le Pierrot il craque pour elle et que la Juju se la joue « nan déso mec, moi je suis inatteignable ». A partir de là va se jouer la plus longue des parades nuptiales et la plus chiante aussi.

Au milieu de tout ça (y’a nous y’a moi…) y’a divers personnages inoubliables (lol) : la famille Perdrix avec Maman Perdrix jouée par Fanny Ardant ; une vieille femme seule qui anime une émission radio dans son garage et qui est encore transie d’amour pour son mari mort des années plus tôt. Un frère (Nicolas Maury) mou, incapable, dépendant à sa famille qui se passionne pour les vers de terre et sa fille Marion (qu’il a eu avec on ne sait qui et on ne sait comment quand on voit le personnage tout au long du film, on se demande. C’est un des trucs qui m’a bien faite bugger tout le film). Sa fille donc qui est juste une ado de treize ans, rien de plus simple et basique, qui aime jouer au ping-pong. Tout ce ramassis de personnages inintéressants alors qu’il y avait du potentiel, vit dans la même baraque. Et ne veut surtout pas que ce petit monde bien douillet soit ébranlé. Oupsy, here comes Juliette Webb the hurricane.

On a aussi les collègues flics de Pierrot qui n’ont clairement pas beaucoup d’intérêt donc j’en parlerais pas plus. La bande de nudistes révolutionnaires…c’est un non, aussi. Et une troupe de gens qui font de la reconstitution historique de champ de bataille… Pffff….

Sans trop vous spoiler, ce serait dommage, je suis sortie de la salle en me disant que le film était complètement à côté de la plaque sur tout. Le seul attrait que je peux lui accorder c’est au niveau de la photo et de la bande son à la limite. Quelques belles images et de beaux plans. Mais sinon, pour le reste, c’est un échec. Je n’ai pas aperçu, même une micro seconde, la main de Dupieux toucher ce film. Je n’ai pas ri, déjà que c’est pas dans mes habitudes ; j’ai peut-être esquissé un sourire à un moment. L’héroïne m’a énervée tout le long du film avec son attitude de connasse malheureuse, son pendant masculin Pierrot ne m’a fait aucun effet. Du tout. Leur histoire d’amour m’a laissée de marbre, absolument pas émouvante ni touchante. On s’en balek clairement de comment ça va se terminer entre eux, on a juste envie que la séance se termine. Les personnages secondaires, qui avaient des caractéristiques laissant croire que des scènes drôles et absurdes auraient lieu, étaient juste nazes. Les tentatives d’humour tombaient à l’eau à chaque fois et le plus triste c’est que tout le film je voyais très bien ce que voulait le réalisateur mais c’était raté. Ça se voulait absurde et loufoque… c’est un gros coup manqué.

On ne s’attache pas aux personnages, peu importe leur personnalité et leurs objectifs dans le film ; l’histoire d’amour est chiaaaaante mon dieu et le film est long, trop long. Des scènes supposées être drôles avec les nudistes ou les faux soldats sont juste inutiles. La relation entre le frère que je vais appeler Jimmy parce que je sais plus son nom et sa fille Marion est traitée mais en surface, elle ne sert à rien, ne donne aucune matière au film. A la limite on suit mieux le cheminement qui donne lieu au changement dans la tête de la mère, mais ça ne veut pas dire que c’est intéressant et qu’on y croit ou qu’on est touché.

Les hurlements de rire dans la salle me laissent supposer que des lecteurs et lectrices de Télérama ou SoFilm étaient présents et n’ont définitivement pas de goût. Moi j’ai attendu la fin du film en regardant l’heure, c’est triste. Déso Perdrix mais tu n’as pas enveloppé mon cœur de cinéphile de tes douces ailes divertissantes.

 

Verdict : Je déclare ce film coupable des méfaits susmentionnés. Et dans un élan d’immense clémence, je condamne le coupable et ses complices à faire mieux la prochaine fois. Vraiment mieux.

Cinéphilement vôtre

 

1 juillet 2019

Les gens Healthy-Bio-Bobo-Ecolo

healthy

 

            Tout d’abord, je me dois de faire une petite intro avant d’entrer dans le vif du sujet. Vous êtes nombreux et nombreuses à me suivre, je le sais et vous avez donc remarqué mes deux ans d’absence. Deux ans durant lesquels vous avez dû trouver le temps long, très long…je comprends. Et puis soudainement, je me suis dit « Tiens, si je recommençais à me rire gentiment de la populasse ? » Il me manquait une idée ou deux, de personnes à dégommer et il n’a pas fallu longtemps pour que je trouve du gros potentiel.

Here we are, donc, j’ai trouvé mon punching-ball pour cet article délicieusement aromatisé d’humour noir bio et sans gluten.

 

            Bon, bon, bon. Il faut que je reprenne mes marques, c’est pas facile, facile. Vous avez tous et toutes un jour zoner sur facebook, instagram, sur un blog enfin sur les internets ? Si ce n’est pas le cas, vous sortez sûrement de chez vous et vous voyez tout ça en vrai. Et si ce n’est encore pas le cas….ben….vous êtes probablement décédé.e.s ou alors égaré.e.s dans les montagnes de Mongolie à faire du cheval. Ce qui fait d’ailleurs un peu de vous une personne healthy…et si vous êtes une femme : une fille à cheval ! Oh God.

Pardonnez-moi ces élucubrations…

Ce que j’essaye de vous faire comprendre c’est que vous avez déjà dû tomber sur une personne healthy-bio-bobo-écolo. Quand on est un Internetos, et encore plus quand on vit 70% de son temps sur les réseaux sociaux ; on est déjà tombé sur des posts et autres messages relous laissés par ces personnes. Car en plus d’être casse-bonbon en étant comme tel, elles exposent aussi leur conception de la vie…et leur vie tout court, sur leurs divers réseaux persos.

Le premier objectif de ces personnes qui semblent ne transmettre que de l’énergie positive et un message vegan-life-zéro déchet-zéro défaut ; c’est de vous faire culpabiliser. Et faire en sorte qu’on les envie. A leurs yeux, leur nouveau mode de vie a été un bouleversement qui n’a apporté que joie, santé et argent dans leur cœur. A nos yeux :… iels nous emmerdent.

Parce que franchement, moi le matin…midi, quand j’ouvre un œil ; la première chose que je fais c’est râler et ensuite manger mon p’tit déj’. En continuant probablement à râler. Une fois que j’ai bu ma tasse de Ricoré (ouais…un souci ?), je me sens déjà mieux. Je vais pouvoir prendre une douche et puis aller zoner sur les internets….et c’est là que souvent je tombe sur leurs posts, leurs articles et que j’ai envie de leur poster des photos de mes tartines de beurre demi sel et de confiture alourdie en sucre.

Parce que ces personnes là te mettent un post tout mignon à base de photos de dos en train de faire du yoga face au soleil levant et d’un petit hashtag des familles #6hdumatfaceausoleil #aprèsunbonfooting #healthymylife

Pendant ce temps-là, toi…ben tu dors en fait. Tu vois leur post six heures après, et iels ont déjà posté une photo de leur p’tit déj et de leur déjeuner. Repas souvent composé de graines pleines de truc bons pour la santé (comment une si petite merde peut contenir autant de trucs pour l’organisme ?!), de légumes de saison que personne ne mange parce que c’est dégueu type salade de blettes et d’artichauts l’été et soupe de rutabaga et de céleri l’hiver. Faisant culpabiliser les pauvres gens qui kiffent le chocolat, le fromage fondu et les bons burgers frites.

Seulement leur torture psychologique ne s’arrête pas là. Après nous avoir sermonné indirectement sur notre mauvaise manière de consommer, iels partagent leurs divers exploits sportifs du marathon aux randonnées à vélo, aux postures de yoga emberlificotées sur une falaise au gainage intensif de vingt minutes. Une photo de leurs musc’ tout frais, tout pimpant, mais pas transpirant (pas glam-glam la sueur) et puis un sourire shine-bright-like-a-diamond parce qu’on se brosse bien les dents, on fume pas et on mange pas de bonbons.

Toi, tu as à peine la motiv d’aller courir, tu tiens quinze minutes, tu fais une pause et tu finis par aller boire un café en fumant une clope dans le premier bar que tu trouves. Pour te relaxer un peu, c’est important aussi, merde.

Après s’être attaqué à ton assiette et à tes performances physiques, iels finissent par s’en prendre à ton mode de vie peu hygiénique et sanitaire. Te prendre des caisses tous les samedis soirs à grandes goulées de bière IPA ou de mojito, c’est pas jojo…c’est elleux qui le disent. Et s’empiffrer de pâtes au gruyère avant de sortir, de cacahuètes dégueu au bar et puis re de pâtes au gruyère à 7h du mat c’est pas méga healthy, sorry. Mais franchement qu’est-ce qu’on s’est marré quand même ! Le lendemain tu as une vieille gueule de bois de ouf que tu essaies d’oublier en ingurgitant doliprane, litre d’eau et riz nature mais ça dure, ça traine et tu restes à gire dans ton lit comme un mourant, jusqu’au soir.

Pendant ce temps, dans le monde des gens healthy-bio-bobo-écolo…Le lever s’est fait vers 9h #grassemat puis après un bon petit brunch maison avec chéri(e)chou, à base de fruits de muesli et de yaourt à la noix de coco ; iels vont se détendre en allant faire un petit tour de vélo le long de la côte (dans la montagne ou dans la campagne, tu adaptes selon où t’habites hein) et puis en fin de journée, ça retrouve les copains et copines healthy blablabla pour un goûter vegan, Stéphanie nous a fait son fameux gâteau à l’avocat et aux dattes, à la crème d’amande et fleur d’oranger. Josh son copain gay américain qu’elle a rencontré pendant son année d’études aux USA, a fait ses fameux smoothies maison. Ceux qu’il propose dans son bar à smoothies healthy-vegan-bobo à Paris et bientôt ailleurs en province. Le soir, Pénélope et Julian (c’est le couple du début healthy bio-truc-vegan), rentrent chez elleux, un peu de médiation pour Julian pendant que Pénélope fabrique ses petits sacs en tissu, coton 100% équitable, pour aller faire ses emplettes au marché…bio. Et à la boutique….bio, du coin.

Quant à 21h, tu émerges enfin et décide de commander une grosse pizza en matant un bon film de merde, tout en partageant les photos de la soirée de la veille avec tes potes sur messenger…

Pénélope et Julian se font un plateau de sushis, la folie du week-end devant une série netflix à la mode que tout le monde trouve trop cool-trop bien-trop stylé du genre, au hasard, Game of thrones. Mais pas de bingewatching pour elleux, hein, tout comme le bingedrinking est prohibé dans leur healthy life ; pas trop de temps passé devant l’écran avant d’aller dormir. Les voilà au lit avec un bon bouquin de développement personnel pour Pénélope et un magazine sur l’Inde et la pratique ayurvédique du yoga pour Julian.

Minuit, tu t’endors comme une merde devant le film, le carton de la pizza traînant près de ton lit. Demain est un autre jour…à tenir avant le prochain week-end.

23 heures. Pénélope et Julian ont une vie sexuelle épanouie. Iels s’endorment avec un grand sourire freedent, l’un contre l’autre. Demain…n’est pas encore arrivé, il faut vivre au présent et savourer l’instant. #carpe diem #lebonheurestdanslequinoa

Et moi, je vais m’arrêter là pour la description, ma foi, plutôt bien détaillée et claire. Je pense que vous voyez maintenant très bien qui sont ces gens-là dans votre entourage. A vous de vous armer contre elleux : ne faiblissez pas, ne culpabilisez pas et ne vous laissez pas sombrer dans ce mode de vie bien trop sain pour être drôle.

 

#Healthyment vôtre

12 avril 2017

C'est la fin cher.e.s lecteurs/trices.... ô dram,e ô tragédie, Mau Vaise fait une longue pause.

Si tu viens de débarquer ici, c'est bien dommage car ce blog prend fin ou tout du moins il va se reposer pendant un moment et peut-être reprendre vie sous une forme différente plus tard...

Si tu es un.e habitué.e et que tu es drôle, donc par conséquent que ces articles te font rire aux éclats; je suis navré.e pour toi si tes journées deviennent soudainement moroses et fades. Il faut te trouver des ami.e.s intéressants et avec de l'humour...ça court pas les rues, je te l'accorde...

Si tu es un.e habitué.e mais que tu es pas drôle et donc tu viens lire ces articles pour...bhen pourquoi, du coup? ha oui pour faire partie de cette catégorie e gens qui aiment faire des critiques creuses et inintéressantes pour le plaisir d'être mauvais.e. Hmmm y'a peut-être moyen qu'on s'entende quelque part? Un jour...peut-être....

Bref, qui que tu sois, tu peux toujours aller (re)lire les différents articles qui suivent et laisser des commentaires si l'envie t'en prend mais je me retire dorénavant dans mon antre loin des gens, de la société, du bruit, de tout ce qui fait mon inspiration ...mais qui m'emmerde profondément!

La MauVaise attitude ça se travaille, ça se soigne, ça se peaufine....et il me faut maintenant prendre le temps d'affûter la lame de ma méchanceté pour -peut-être- revenir plus mauvaise, piquante, cynique que jamais!

 

Ciao les nazes, à bientôt (mais j'espère pas!)

 

13 décembre 2016

La liste des 343 salauds (« haha » pour la référence, merci)

salaudsAttention : article à caractère sexiste qui visera clairement une partie de la gent masculine. Je m’excuse pour l’autre partie qui n’est pas concernée mais qui pourrait se vexer. Pour les êtres sensibles à la vulgarité et au sexe, je vous déconseille ce qui va suivre.

 

Non, il n’y en aura pas 343 de profils de salauds expliqués ici car heureusement pour moi et mes congénères féminines, nous n’en rencontrons pas autant. Peut-être que d’autres nanas ne pourraient pas en dire autant et bhen….putain, je sais pas quoi vous dire, c’est vraiment fucking pas d’bol !

Je vais donc lister une partie de ces phénomènes qui mériteraient d’être pendus en place publique ou brûler vif ou tabasser à coups de matraques ou…Non, pardon je vais arrêter là ; vous avez saisi c’est « tous des connards, t’façoooon ! »

 

Les beaux parleur (qui sont pas forcément tous beaux d’ailleurs) :

Bon bhen, on sait tous.tes ce qu’est un beau parleur ? Un type qui parle beaucoup de lui et de sa vie géniale et palpitante, de ses blagues –oui le gars parle de ses propres blagues, oui- de son corps, de lui. Mais de manière fine et subtile, en premier lieu, pour te vendre du rêve de « je suis un mec canon qui va te faire rêver, bébé » et puis une fois qu’il t’a baisé il redevient un gros beauf qui s’est inventé une vie. Et merde, on est encore tombé dans le panneau…

Le mec pas drôle mais mignon (donc bhen on dit oui) :

Le gars fait de l’humour et croit sûrement que c’est drôle mais en fait non. Nous on veut juste qu’il nous roule une pelle et on sait que ce genre de mecs si tu vexes leur fibre humoristique ils ne te glisseront pas dans leur lit alors tu ris bêtement à leurs blagues bêtes. Et tu t’aperçois le lendemain que leurs performances humoristiques équivalaient au niveau de leurs performances sexuelles. Voilà.

Le mec lourd :

Le gars insiste, drague, te dit clairement « je vais te prendre dans ma twingo ma belle » et tu trouves ça horrible. Et puis au bout de quatre vodkas, tu bittes plus rien et tu trouves ça cool une twingo. Jusqu’au lendemain matin, quand tu te réveilles avec un mal de dos, de crâne et un goût de trop pas assez dans la bouche. Ha non c’est autre chose, pardon…LoL de JM Bigard.

Les petites bites, les trop grosses bites :

Epiloguez là-dessus serait vain : dans un cas comme dans l’autre c’est juste horrible. Tu sens rien ou tu ne sens plus rien. T’as juste envie de t’endormir et d’oublier mais tu fais l’étoile de mer et tu essaies de ne pas ronfler. Et le lendemain, tu fais semblant que c’était génial parce que le gars est persuadé que ça l’était (Ouais, pour lui, ouais) Et que ce sont des êtres sensible...ment susceptibles.

Ceux qui savent pas s’en servir :

C’est un peu la même que ci-dessus, au bout d’un moment tu t’impatientes donc soit t’abandonnes et tu trouves une excuse bidon pour arrêter. « Tiens j’ai soudainement mes règles » ou alors tu subis le massacre en pensant à autre chose.

Ceux qui s’en servent trop, avec tout le monde :

Le gars est dans le partage, la générosité et le don de soi. Tu peux pas comprendre. Non, il ne va pas empêcher une femme de bénéficier de son altruisme, désolé. Et si tu n’es pas capable de comprendre ça et bien tu vas bien te faire foutre. Ok il vit une relation libre sans te l’avoir mentionné au préalable, bon bah maintenant, tu sais.

Les nuls en préliminaires :

Tu attends désespérément pendant des heures qu’ils arrêtent de tripatouiller n’importe comment dans ta culotte, parce que tu t’ennuies aussi ferme que ça ne l’est dans son slip (alors non, le slip est interdit hein mais c’est quand même un mot super drôle !). du coup, tu regardes le temps passer jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’il va falloir passer à autre chose avant que tu te mettes en position fœtale « non, ce n’est pas une position sexuelle non, j’ai plutôt envie de pioncer là.» parce qu’ils sont persuadés que ce qu’ils te font c’est le gros kiffe de ta vie.

Le boulet que personne ne veut mais que tu envisages par défaut (soufflée par une amie) :

Bon bhen c’est triste mais c’est parfois la réalité. Gros soupir de déception. « Bon bhen j’ai quand même envie de niquer ce soir donc tant pis, je vais retourner voir le mec qui m’a renversé du punch sur ma robe blanche, qui a essayé de pécho toutes mes copines voire mes copains et qui a fait que des bides avec ses blagues... »

Ceux qui embrassent mal :

Et ça je suis désolée c’est plus une maladresse c’est un crime ! Embrasser c’est donner envie, c’est un avant goût de ce que va être la suite si suite il y a. Un type qui essaie de t’étouffer avec sa grosse langue, ou un type qui pose à peine ses lèvres sur les tiennes, ou un type qui fait buter ses grandes dents sur tes gencives c’est NO WAY. C’est un anti-séduction au possible. Et bien souvent, il y vont à fond, et que je te farcisse la bouche avec ma langue. « Mais tu vois pas que je deviens toute bleue et que je peux plus respirer ?! » Tu hésites à le suivre chez lui celui-là parce que t’es pas sûre de ressortir entière de là…et en plus t’auras même pas pris ton pied !

Les mecs qui te baisent en pensant à une autre fille :

Oui c’est d’une violence rare, mes propos sont sales et vous êtes tous.tes choqué.e.s mais pourtant ça existe les salauds qui ferment les yeux et pensent à Sandra en te caressant les nichons. Ils ouvrent parfois un œil pour faire semblant et évitent d’ouvrir leur bouche car on ne sait jamais des fois qu’ils se goureraient de prénom ! ça c’est quand même des beaux salauds, on arrive dans le top là ! Et le lendemain, ils sont déjà partis faire du foot avec leurs potes, ils t’ont laissé un fond de jus d’orange et un croissant sur la table avec un mot « ouais bhen c’était cool, rappelle moi si tu veux. » PAUVRE NAZE ! (que tu es, toi, si tu rappelles !)

Le mec qui te dit « je te rappelle » :

….et vous connaissez tous.tes la chute : "…et il te rappelle jamais !" Haha, qu’il est filou ce mec hein. Le roi de la feinte !

Le mec qui te dit rien le lendemain :

Le gars veut pas se mouiller, il aime pas les feintes mais il a pas trop envie d’être honnête non plus donc il préfère juste te dire « Bonne journée, bisous ». Mais il te rappellera pas non plus, hein. Le mieux c’est de ne pas le rappeler non plus d’ailleurs. Même si tu as très envie de lui dire que c’est un gros connard de merde complètement lâche.

Le mec à demi honnête (en fait non, c’est juste un pauvre con qui avait envie de baiser) :

Le mec a voulu te revoir, vous passez la soirée ensemble et puis finalement le lendemain soit il opte pour une des deux techniques au dessus si c’est vraiment une grosse merde. Ou il te dit « bhen en fait…non merci ». Après t’avoir fait péter la petite culotte évidemment, bhen normal, faut vérifier deux fois pour être sûr. Et là, c’est bon, il est sûr. C’est non, merci, au revoir madame.

 

Voilà, je vais arrêter la liste ici, désolée pour ceux que j’ai oublié, si jamais vous vous sentez absents de cette liste, n’hésitez pas à me le faire savoir ; je vous rajouterais avec plaisir un paragraphe. #onestdesgrosconsmaisonpeutavoirdelhumour

« Salaud »ement vôtre

 

 

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29 août 2016

La rentrée

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            Etonnament, je ne suis pas spécialement véner en ce moment mais j’avais quand même envie d’écrire un article avant une pause d’au moins trois mois. Et comme je sais que ça risque de vous manquer de ne pas lire un bon gros article bien énervé régulièrement, je me suis dit que je pouvais pas partir comme une connasse sans vous balancer un petit dernier.

            J’ai envie de dire que le thème actuel c’est quand même la fin de l’été et donc par conséquent « la rentrée » et comme la rentrée c’est pas cool parce que c’est synonyme de « relou, je reprends le boulot/les cours/ma vie chiante » bhen je trouvais ça pas mal comme sujet mignonnet pour râler un petit coup.

            Ça me fait donc bien plaisir de vous foutre en pleine tronche le fait que oui, l’été est bientôt fini. Alors, je vois déjà certains lever le doigt pour me dire « L’été se termine le 21 septembre » gnagnagna. L’été dans l’esprit des gens c’est juillet et août, point barre. Donc, c’est bientôt la fin. Et rien que d’être en septembre, même s’il fait encore beau et chaud, suffit pour tirer la gueule et avoir envie de se flinguer. Car oui, il est temps de retourner s’emmerder au boulot derrière son ordinateur et écouter les blagues de merde de Riri près de la machine à café. Je viens de vous sortir le cliché so cliché du travailleur qu’on nous ressort régulièrement dans différents contextes humoristiques. Pourquoi travailler veut tout de suite dire que t’es un connard qui se fait chier derrière un bureau ?! Tu te fais autant chier avec un aspirateur au bout du bras, à réparer des chiottes ou à essayer de vendre un canapé à un couple aux revenus modestes vivant en quartier pavillonnaire. Et le pire, pour qui la rentrée est une terrible tragédie annonçant le retour de la dépression nerveuse c’est pour les profs ! Et tout autre individu travaillant dans une école, collège, lycée ou s’en rapprochant. Et oui, c’est reparti pour des heures de cours interminables face à des chiards surexcités, encore plus ou moins en vacances dans leur tête. Les ados ruminent et sont déjà blasés par les révisions du BAC alors qu’il y a encore une semaine ils se la coulaient douce dans la piscine du camping. Les profs, eux, se préparent à donner envie et joie à leurs futurs élèves pour apprendre le théorème de Pythagore dans la bonne humeur. C’est important !

            Les autres travailleurs dont les vacances ont été posées entre juillet et août voient le retour de leur abominable routine longue et chiante ; ceux qui n’ont pas d’enfants et apparemment pas de vie et à qui on a donné leurs vacances en dernier ; se cassent aux Canaries pendant ce temps. Et quand on y pense, c’est eux les plus chanceux ; pendant que tu vas te casser le cul à reprendre ton rythme de merde de vie quotidienne et bhen eux ils glanderont rien, seront peinards parce qu’aucun car de touristes chinois sera en train de les emmerder pendant leurs diverse visites. Pas de sales mioches et de familles de gros beaufs sur les plages ; en bref c’est en septembre qu’il faut fuir en vacances !

            Sinon, il y a le chômage. Et ça, c’est quand même foutrement génial ! Tu es en vacances l’été, profitant allègrement de ton « temps de recherche d’emploi » pour aller à la plage, partir en week-end, dormir, glandouiller…et à  la rentrée, non, tu ne vas pas distribuer de CV…pas encore. Tu en profites pour partir en vacances en septembre puisque c’est le meilleur moment pour voyager ! Et oui, toi qui bosse, tu es quand même bien stupide, hein quand tu y penses. Nan ? Si, si. Moi à ta place, je ferais ça et j’en profiterais un max. Merde à la fin, on est sur terre pour profiter de la vie, être libre, croquer dans la pomme de la vie, carpe diem, inch’allah, "la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie. Du coup, pour bien vous faire enrager les gens qui bossent, et bhen je vous souhaite une bonne reprise et aux écoliers/étudiants je vous dis bonne rentrée! Dans quelques années, vous inquiétez pas, vous serez comme moi…Il faut juste passer l’étape du diplôme-qui-sert-à-rien-mais-qui-fait-mieux-sur-un-CV et ensuite tu pourras toucher les allocs ou le RSA. Vendre de la drogue aussi, si tu veux pour mettre du beurre dans les épinards. Et là, tu prendras un billet d’avion pour YOLO Land et tu prendras bien soin de le dire et de faire chier les autres.

            Plus que quelques jours bande de gros nazes, et pendant que vous déprimerez parce que votre travail est à chier et votre vie moisie mais que vous êtes trop cons pour changer bhen moi je me serais envolée au bout du monde pour barouder trois mois tranquillou ! Je vous enverrais des selfies et des kikoo pour mettre un peu de rêve dans votre existence pathétique et aussi drôle qu’un sketch de Julien Courbet.   Mouhahaha, fallait bien que je finisse cette article à ma manière sinon c’était pas marrant. Sur ce, je vais m’inspirer ailleurs et je reviens avec pleins d’idées d’articles, prêtes à détruire verbalement celles et ceux qui m’auront poussé à être mauvaise. Et je sais que cette planète en regorge…

            A bientôt ami-es mauvais-es ; je vous aime parfois. Surtout quand vous fermez bien votre gueule.

Septembrement vôtre

 

30 juillet 2016

Les riches vs les pauvres (mais qui va donc bien pouvoir gagner ?!)

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Les riches vs les pauvres

Les riches. Les pauvres. Deux catégories bien distinctes, un fossé aussi profond qu’une escarre sur le cul d’un vieux alité les sépare. Selon ta catégorie tu as plus ou moins de droits, de biens, de problèmes…ou pas. Et en voici une liste non exhaustive parce qu’il faudrait sûrement mille pages pour tout relater. Mais en tout cas voici une petite partie de ce qui diverge entre les riches et les pauvres.

  • Souvent les pauvres sont des cassos. Ou les cassos sont des pauvres ? Bref, ça revient au même. Si tu es pauvre, t’es stupide, parce que tu as pas d’argent pour t’acheter des livres. Par contre, tu fais un crédit pour t’acheter une télé et du coup tes enfants regardent « Tellement vrai » avant de passer dedans à leur majorité. Consécration ultime ! Les riches, eux, ne portent pas de marcel et ne roulent pas en voiture tunée. Ils portent du Gucci et roulent en jaguar. Par contre, ils sont souvent tous cousins. Pas cassos mais incestueux le riche, faudrait pas mélanger le sang pur au sang impur du bas peuple. On reste entre gens de la haute quitte à devoir se taper son oncle ou sa sœur.

 

  • Les riches, par exemple, ont des bateaux ou des grosses voitures ou des grandes, grosses, longues maisons. En bord de mer, s’ils ont un bateau. Ou deux. Voire carrément un bateau, quelques grosses voitures et des grandes, grosses et longues maisons. Les pauvres eux aussi font du bateau, mais souvent ils sont pas vraiment invités et souvent il y a quelques pertes égarées dans les fonds marins. Bon…ça arrive, ils sont beaucoup aussi ! S’ils ont une voiture, c’est qu’ils l’ont volé ou qu’ils ont un emprunt de 30 ans sur le dos. Pour avoir acheté une twingo. Et quand t’as quatre enfants, pas facile de les caser dedans ! Ils vivent rarement dans une maison, parfois ils vivent même dans aucun logement. Ça varie du T1 entassé à 6 au bout de carton devant le CMB à l’angle de la rue. Et oui chez les pauvres, il y a des sous catégories. Chez les riches, il peut y en avoir mais au fond ça change pas grand-chose hein, un riche reste riche. Entre un chèque de 50.000 euros et un chèque de 500.000 euros il ne s’agit que d’un zéro en plus.

 

  • Les riches ont le droit de soutirer de l’argent aux pauvres comme bon leur semble et selon leur statut. Ils sont riches, c’est comme ça et la loi les soutient. Article 3-du code des riches-alinéa 78-de la magouille : « En toute situation et peu importe les circonstances, les propriétaires, patrons et toute personne gagnant minimum 50.000 euros par mois  disposent de droits inaliénables et indéfectibles sur la personne des dits pauvres. » D’où le fait que tu fasses virer comme un connard et bien entuber. Que tu récupères pas ta caution et paye les travaux de rénovation de ton ancien appart. Que ton banquier te soutire 50 balles par mois sans motif. (C’est pour lécher le cul de son patron et obtenir une augmentation et aussi pour se prendre une marge dessus et partir aux bahamas). A l’inverse, un pauvre qui soutire de l’argent à un riche est un voleur et il file direct au poste de police ; se prend une amende ou des TIG et il ferme bien sa gueule. Il a déjà de la chance d’échapper à la prison. C’est la loi messieurs dames.

 

  • Une chose sur laquelle on peut parler d’équité, les riches ont leur magasin …mais les pauvres aussi ! Et oui ! En fait, c’est juste pour éviter aux riches d’avoir à croiser des pauvres, ça risquerait de les mettre mal à l’aise voire de les culpabiliser. Après, ils se sentent pas bien, se disent que la vie est quand même injuste mais bon c’est comme ça que veux-tu. « Regarde Charles-Edouard-Gilbert, tu vois ce petit garçon. Il porte un pull Kiabi. Oui…Oui mon fils, alors dorénavant, tu penseras aux gens dans le besoin quand tu feras un caprice pour avoir le dernier ensemble Hugo Boss » Les riches ont des boutiques dans des beaux bâtiments classés, avec ascenseur en or pour accéder à l’étage et un type qui t’accompagne. Les vendeurs sont tous en plastique avec un sourire en forme de billets de 500 euros. Et le lot de trois slips coûte 150 euros. Les riches s’en foutent, ils sont pas là pour regarder le prix. C’est malpoli ! A l’entrée des boutiques, y’a des vigiles et tu dois sortir au moins trois cartes bancaires différentes et montrer ta rolex en or pour pouvoir entrer (marche avec n’importe quel gros caillou de type diamant ou rubis). Ils y rentrent incognito avec leurs lunettes de soleil, en général ils sont centralisés dans le même quartier ; éloigné du quartier des pauvres. Et donc nos amis les pauvres, eux, ont pleins de boutiques sympas et cheap de type Jennyfer (rien que le nom du truc, tu sais que tu vas acheter de la merde, mais que c’est pas cher, mais en même temps ça colle à ta dégaine de "pauvre" fille.) ou bien eurodif ou encore camaïeu. Pour les plus pauvres, on excentre complètement dans des vieilles zones industrielles et on va taper dans le emmaus et autre secours populaire. Là, tu peux racheter les vieilles fripes usagées de tous les pauvres moyens qui ont transpiré dedans. Mais t’as pas le choix, t’es pauvre, déjà t’as bien de la chance qu’on pense à te filer des pantalons à 5 euros voire gratuitement ! Est-ce que les riches se voient offrir des robes Dior comme ça ? Bon, oui, sûrement…Mais c’est parce qu’ils bossent, eux !

 

  • Les pauvres ont dans leur cuisine, un évier, un four et un micro ondes si ils ont eu une prime de fin d’année. Parfois, il y a une cafetière nespresso. Merci Mamie pour le cadeau ! Ils aimeraient bien manger correctement mais ça coûte trop cher alors que des pâtes et des cordon bleus à Netto c’est pas cher, tout le monde aime ça et pas besoin de trop se casser le cul. Surtout quand t’as dix gosses à nourrir. Bhen oui les pauvres font pleins d’enfants. Pour….allez, pour ? Pour les allocs, voilà ! Bravo ! Le sujet commence à rentrer. Avec les allocs, ils se paient le dernier écran plasma chez leclerc. Quant aux riches…et bhen ils ne savent pas ce qu’il y a dans leur cuisine, puisque c’est uniquement le cuisinier (ou la cuisinière) qui y met les pieds ! En tout cas, c’est toujours bien bon ce qui sort de cette drôle de pièce !

 

  • Les riches partent en vacances, ça arrive à pleins d’autres gens mais eux partent quand ils veulent et pas seulement deux semaines en juillet. Les riches prennent leur jet privé et filent à Sydney ou New-York sur un coup de tête «Allez, YOLO Lucrèce-Simone, cap sur Rio de Janeiro…comme ça !» Les pauvres vont tous les ans en Vendée au camping des sable bleu-blanc-rouge ou alors ils restent devant leur télé à regarder le journal de TF1 et les gens qui partent en vacances. « Encore des embouteillages ce week-end sur l’axe Maubeuge-Narbonne » et ils regardent les super émissions estivales qui font rêver. « On va maintenant jouer au jeu de la tong dans ton cul avec Philippe, je peux t’appeler Filou, tu m’en voudras pas ! Haha qu’est-ce qu’on LOL ! » Ou alors, pour les très pauvres, ils restent sur leur carton mais migrent vers les parcs de la ville pour le côté fleuri sympa.

 

  • Les riches croient en Dieu, seule « personne » étant au dessus d’eux et qui mérite donc leur respect et leur dévotion. C’est Dieu, merde, c’est pas n’importe qui. Il a fait pleins de trucs de fou, et il contrôle nos vies. Alors forcément, la vie des riches est cool, persuadés que c’est grâce à Dieu, effectivement, ils peuvent bien le lui rendre en chantant des hymnes à sa gloire et en bouffant des chips dégueu à la messe. Les pauvres ont leurs dieux aussi, Nagui, Arthur, Lagaf ou encore les chtis ou Pascal le grand frère. Ils croient aux bienfaits du petit écran et que « quand même y sont pas cons ces gens-là et y z’ont réussi, y passent à la télé ! » Vu comme ça, Passe-partout et Nabila sont aussi des dieux alors. Bon….

 

  • Non les pauvres ne sont pas tous des écervelés cassos, « y’en a des biens » comme dirait l’autre ! (haha). C’est quand même une sacrée cour des miracles entre les clodos, les réfugiés, les chômeurs et les handicapés-chômeurs-clodos-réfugiés ; mais ouiii certains aiment sûrement lire du Boris Vian (placement auteur. Merde il est mort…ça sert à rien…) ou s’intéresser à l’actualité politique de l’Uruguay. Par contre, une chose est sûre, bhen… les riches c’est tous des connards !

 

MouHahahahaha! Bisou. A bientôt. Si t’es riche, appelle –moi, on ira se boire une margharita.

Money Money Money-ment vôtre

 

2 juin 2016

"Les surfeurs/euses ou les sportifs à planches"

playmobil

"Kikoo copain Flipper, viens rider avec moi!"

 

            Allez, je me lance, ça fait un moment que je cherche des gens à dézinguer et que je m'échauffe. Bon et bhen, un truc facile, ouais; parce que j'ai pas trop envie de me salir les mains. Hmm, bingo, les surfeurs, les skateurs, les longboardeurs, les planches à voileurs et…et?! Et même, source wikipédia: "Chariot de supermarché (Notamment dans les descentes ou poussés par un ou plusieurs coéquipiers, parfois 3 ou 4)"!! Non, vous ne rêvez pas: des chariotteurs! Ces gens-là vont très (trop?) loin. Je ne cite pas la liste méga longue des différents "sports de glisse" comme ils disent et ça fait trop classe, parce qu'il y en a beaucoup et c'est chiant. Je vais m'attaquer aux plus répandus, hein, parce que je suis pas sportive, encore moins de glisse donc j'y connais pas grand-chose à part ce que je vois et constate. Et c'est bien suffisant pour garnir mon article: Aloha les surfeurs/euses!

  1. La tenue vestimentaire:

Tout dépend de l'endroit où la dite personne se situe. Si elle se tient sur la plage, en mode chill, elle sera vêtue -si c'est un homme- d'un sort de bain arrivant au-dessus du genou de marque billabong, ripcurl, quiksilver et j'en passe. En gros les marques de ton sac de cours du lycée, quoi. L'homme surfeur ne portera rien d'autre que ce short et un collier….(non je ne vais pas sortir la dent de requin, vue, vue et revue!) mais quand même certains gros nazes portent sûrement une putain de fausse dent de requin en plastoc autour du cou! Nan, ils vont porter un collier avec un pendentif en bois bio, probablement- parce que le rapport à la nature tout ça tout ça. Et puis surtout, aller faire du surf avec une vieille chaîne en faux argent, bhen ça rouille et ça fait crado. Il porte le cheveu mi long ou long, la couleur variant entre le châtain clair, blond cendré à blond platine: parfois il arbore un dégradé de ces différentes couleurs. "Mais c'est le sel de la mer et le soleil du ciel qui me donne ces reflets dorés!" Nan, nan c'est Jean-Louis David et ses produits chimiques, connard. La surfeuse, sur la plage en mode chill, elle porte son haut de maillot de bain (pas de monokini chez les rideuses de la mer) avec un mini short billabong, ripcurl, quiksilver, banana moon et j'en passe. Elle porte une fleur dans ses cheveux, je vous le donne en mille, laquelle? …Une jolie fleur d'hibiscus! Et bien sûr, un joli collier au pendentif en bois pour les mêmes raisons expliquées plus haut. Elle est bronzée comme toi tu ne le seras jamais, sauf si tu es "métisse d'ibiza". Elle porte le cheveu long, elle ne va pas chez le coiffeur, non, elle laisse la nature faire son travail. La couleur est bien souvent blond cendré, doré, cuivré, platine mais blond dans tous les cas. Un peu rêches dans la mer à cause du sel mais sur la plage ils sont tout doux grâce à Garnier Ultra Doux à la noix de coco des îles! Quand ils surfent la wave, quand ils rident la mer; ils sont en combi-moches-moulantes-grises intégrales ou pas; et s'ils surfent à Tahiti, ils surfent en maillot –de marque, pour gagner de l'argent grâce au sponsor- et arbore fièrement leur corps travaillé par la mer. En tenue de civile, ils sont juste habillés avec un tee-shirt ou débardeur en plus, mais ça n'est qu'un détail. Seulement, c'est là, en espace public, qu'on se rend compte…qu'ils sont casse couilles!

  1. L'attitude du surfeur, tout un art:

En société, le surfeur/euse a l'impression d'être encore perché sur sa vague, ou d'être perché tout court quand t'entends les conneries qu'ils peuvent raconter. Il/elle ne pense et ne vit que vents et marées. Il sent le sel, elle pense météo; ils parlent en anglo-hawaïen et ne boivent que des boissons à base de fruits exotiques: mangues, papayes, kiwis, pommes ou poires. Très peu d'alcool pour eux le samedi soir puisque le lendemain, ça se lève tôt pour choper un "super bowl" (jeu de mots ramucho!) ou le meilleur "pointbreak". Ouais, j'avoue, j'ai dû chercher un peu sur internet pour balancer deux expressions de surfeurs, à la con. Et ça ne fait que confirmer le ridicule de leur vocabulaire…J'ai quand même appris qu'on appelait les nanas qui font du surf de la même manière que la nana relou de Pokémon (Je vous laisse deviner de qui je parle). Ce qui, en soi, convient plutôt bien!

Le/la surfeur/euse se la joue grave protection de la nature et ami(e) des animaux. Du moins il/elle limite sa protection de la nature à la plage et la mer et les animaux à tous ceux qui sont sur terre. "Hein, parce que les connards de requins qui viennent nous bouffer les jambes et les bras, ou nous bouffer tout court; je veux bien leur faire sauter la mâchoire!". Nan mais quelle idée aussi de venir nager le long des côtes, y'a des gens qui surfent merde! Et puis les requins c'est méchant, on le sait tous, ça mange des phoques et parfois des enfants qui savent pas nager alors un bon coup de fusil dans le museau ou direction un zoo (haaaa ça rime!) et on en parle plus. Le/la surfeur/euse est plus "dauphin", c'est un peu son animal totem. Quand il/elle était petit(e), il/elle le portait autour du cou...mais si rappelez-vous, c'était ça ou des mini tétines pour bébé (glauquy, glauquy!):

dauphin

                       

D'une beauté rare, déjà le/la surfeur/euse avait du goût.

 

  1. Technique de séduction du surfeur/de la surfeuse:

Une chose est sûre, on leur demande pas d'être intelligent. On leur demande de savoir jouer de la guitare au coin d'un feu sur une plage de sable chaud, de jouer un air folk de surfeur, ou de savoir jouer de la "surf-music" (OUI, ça existe! Bordel!) genre les beach boys ou …The surfaris. Putain…ils ont osé, quoi. C'est quoi ce nom de merde? Le type a juste à exhiber ses pectoraux bronzés, à jouer le type solitaire avec le regard perdu dans les vagues de la même couleur que ses yeux. Wouaw comment c'est trop poétique. La nana, on lui demande juste d'être une bonnasse, qui nous regarde avec un air de défi genre "moi je suis une sportive, tu vois, et je te prends quand tu veux sur une vague! Enfin… tu m'as comprise, quoi!" Elle peut chanter à la limite, mais elle doit surtout avoir l'air un brin mystérieuse et sauvage mais pas trop longtemps, non plus. Ouais, en fait, comme on comprend rien à leurs conneries de sports de glisse, bhen on peut pas discuter avec eux et comme je converse pas avec les esprits de la mer ou de la forêt (je m'appelle pas Pocahontas!) bhen je préfère quand ils ferment leur gueule, c'est plus séduisant. Et qu'ils payent des cocktails. Et qu'ils jouent les profs de sport. Par contre, qu'ils n'essaient pas de parler culture, sciences ou économie. Déjà parce que parler économie c'est relou et parce que je vois pas bien ce qu'ils pourraient connaître sur le sujet. Comment ça j'insinue que les surfeurs/euses sont stupides?! Mais non, je dis juste que c'est mieux quand chacun reste à sa place à faire ce qu'il sait faire de mieux, c'est tout. Et puis, bon, ils ont pas trop à se plaindre; elle marche leur technique c'est juste qu'ils doivent éviter de tomber sur quelqu'un d'intelligent, du moins assez pour se rendre compte qu'un week-end, en été, avec un(e) surfeur/euse c'est marrant mais toute l'année…pire, toute la vie…non merci!

  1. La vie quotidienne d'un(e) surfeur/euse:

Bhen ça se résume à pas grand-chose, hein. Faire des "Aerial", des "back flip", des "cut back", ou encore des "el rolo drop knee" à prononcer avec un vieil accent hispanique de mafioso. Ils passent leur temps à nous bassiner avec "Ouais nan, je peux pas aller surfer là, la mer est trop mushy. Demain, elle sera plus glassy, ça va être trop smooth swag quoi!" "Ha ouais trop super great quoi mais t'es pas obligé de parler comme Jean-Claude Van Damme espèce d'abruti!" Et ils te bassinent avec leur matos, leurs futures vacances à Hawaï ou Tahiti ou Miami; enfin n'importe quel endroit en "I" où tu peux surfer. Le matin, le/la surfeur/euse mange vitaminé: fruits, jus; jus, fruits mais pas de grosse tartine de pâte à tartiner (DUGRONUTELLAOUI!), pas de café, c'est pas bon pour la santé. Le/la surfeur/euse se donne des airs cools, pas de prises de tête: "Un corps sain dans un esprit sain"…heu, c'est pas plutôt l'inverse? À tous les coups, ça ne mange plus d'animaux (sauf du requin, avec un malin plaisir à le mâcher!), et si ça boit pas d'alcool t'inquiètes qu'à mon avis, en bon amoureux de la nature; ça doit fumer des plantes! "Nan mais c'est naturel, c'est pour que je feel mieux le wind et la mer, tu comprends?" Azy, t'es trop teubê, va fumer ta vieille weed au sel marin.

 

Bon, bhen voilà, en gros, les gens qui font du sport de glisse, c'est pas trop mes potes quoi. Ils me saoulent comme toutes les autres personnes citées dans les précédents articles…oui, c'est ça, tout à fait: j'aime personne!

(…et je sais pas faire de surf et je vous emmerde!)

Glissement vôtre

 

13 avril 2016

Les baroudeurs

 

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            Toujours décontracté, mais pas de mauvais goût, il/elle opte pour des vêtements dans lequel il faut bien se sentir et être capable de faire des mouvements rapides et amples sans difficulté. Le jean slim est prohibé dans l'armoire du baroudeur. Il/elle porte souvent des grosses chaussures de rando moches même en plein centre-ville pour montrer qu'il/elle revient d'un voyage ou qu'il/elle décolle le lendemain pour la Chine. Enfin, le/la baroudeur(-euse) a toujours, TOUJOURS, un putain de sac à dos…sur le dos, ouais, parce qu'ailleurs c'est compliqué de le porter. Il/elle trimballe ses affaires uniquement dans un sac à dos qu'il/elle sorte en soirée avec des potes, qu'il/elle aille acheter une baguette de pain ou qu'il/elle aille faire un trek. Un bon vieux sac avec pleins de fils qui pendent, de poches intérieures et extérieures, d'accroches sac de couchage, d'accroches bouteilles d'eau ou d'accroches viande fumée. Il/elle est trop fier d'avoir l'air cool avec l'étiquette de son dernier voyage, encore attachée à la bretelle de son sac. Le/la baroudeur(-euse) aime que son sac à dos ressemble à une mappemonde. C'est important pour son image et son éthique.

            Le baroudeur, outre son apparence, pourrait s'apparenter au Hippie dans l'état d'esprit: "Ouais, tu sais, voyager ça m'a permis de me recentrer sur moi-même. De me trouver. Être au contact de ces civilisations pauvres, démunies qui n'ont même pas d'argent pour s'acheter un I-pod…ça te fait prendre conscience que la vie…c'est être simple". Le hippie tiendrait ce même discours en parlant de la drogue, sauf que c'est pas le même voyage quoi…Le baroudeur(-euse) décrète bien souvent qu'il/elle part à l'aventure comme ça, avec juste un sac, un slip et quelques billets. A qui il/elle va faire croire ça?! Tu vas réussir à survivre avec un slip, 30 euros et un sac alors que tu es au fin fond du Pérou? Tu te foutrais pas un peu de la gueule des sédentaires là? Ce que le/la baroudeur(-euse) ne précise pas c'est que Papa&Maman et/ou Papi&Mamie sont blindés de thunes et lui payent ses billets d'avion pour aller "vadrouiller en toute simplicité et honnêteté avec la nature". Ou alors c'est Tonton Pôle Emploi qui finance, comme c'est généreux de sa part. En gros les baroudeurs sont, soit des fils/filles à papa-maman bourgeois, soit des grosse feignasses de chômeurs à temps partiel (six mois au boulot, six moix en voyage). Bhen ouais, c'est tout de suite plus simple de se barrer faire du surf en Australie ou manger des nems en Chine vu comme ça. (Nan ce n'est pas DU TOUT cliché).

            Quand le/la baroudeur(-euse) rentre de son périple qui-a-trop-changé-sa-vie-amazing!, il/elle adooore en parler pendant des heures. En général, il/elle vous colle toutes ses photos sous le nez même si vous en avez rien à carrer –merci Facebook!- et quand vous vous donnez rendez-vous pour un verre "P'tain mec, j'suis trop décalqué…Le décalage horaire, ça fait mal…Puis là, revenir en pleine ville, ce bruit, ce monde…Pfff…ça fait quelque chose, quoi. Je passe de la nature à perte de vue à…à bhen tu vois, quoi: ça." Alors, "ça", comme tu le dis si bien gros con c'est ma vie en fait. Ouais alors désolée c'est pas aussi "intériorisant et émotionnellement fort" que ta putain de traversée de l'Asie ou de ton séjour au fin fond de la toundra canadienne mais j'y peux rien si je trouve ça cool d'avoir un appart que tu vien squatter comme un gros clodo dès que tu rentres! Et, puis, j'ai un boulot -oh mon dieu!- pour payer ma bouffe et mon loyer et je peux pas me casser du jour au lendemain parce qu'on me gardera pas ma place au chaud. De toute façon, au mieux mes finances me permettent de me payer un billet de train vers Melun ou Limoges. Le/la baroudeur(-euse) te répondra alors "Nan mais je comprends ce besoin de stabilité, de ne pas être mobile. Je t'envie parfois, tu sais…" sur un ton pas du tout crédible s'apparentant plutôt à de la pitié ou du mépris.

            Ce genre d'individus se reconnait facilement dans la rue, il est sponsorisé par Quechua, en librairie il n'achète que des guides touristiques ou des récits d'aventuriers morts de froid en Sibérie. Dans tes amis, c'est le type/la nana que tu vois une fois par an depuis qu'il/elle a commencé ses études et profite bien d'Erasmus. Ha bhen vive l'auberge espagnole, hein! Parce qu'au fond, on sait bien qu'en vrai, les baroudeurs étudiants et les autres, tout ce qu'ils cherchent en voulant parader partout dans le monde c'est faire la teuf à Pékin, New-York, Ankara ou Helsinki et surtout pécho! Mais bien sûr, c'est leur seul et unique but se taper le plus d'exotisme possible! Ouais prendre deux, trois photos d'une plage ou d'une montagne, faire un peu de rando pour s'entretenir et visiter quelques musées (encore bourrés) mais surtout: profiter des nuits à l'étranger et user de leur accent so sexy pour ramasser de la gonz/du keum. Hé, on est pas dupes, on le sait tous que l'accent frenchy, ça marche à tous les coups. Et puis voyager, tu peux aussi le faire dans ta région. En général, les baroudeurs connaissent rien à leur pays, voire leur propre région. Pourquoi? Parce qu'impossible de se taper quoique ce soit, ou trop facile.

            En fait, ils se font juste le tour du monde de la baise déguisés en randonneurs, avec le gros sac à dos pour faire genre qu'ils viennent de loin et vont faire un putain de périple. Et hop, c'est dans la poche!

            Enfoirés de baroudeurs, je vous déteste tous! Faire la fête chez soi, c'est bien aussi, et avec un peu de chance l'exotisme viendra à toi…

Voyagement vôtre

10 mars 2016

Les féministes ( ces casse-c.......)

féministe

Oulala, à quoi ne m’attaqué-je pas en décidant d’écrire sur ces personnes à tendance révoltée et –il faut le dire- qui sont surtout des femmes ! Parce qu’on les connait, c’est toujours les premières à gueuler pour un rien…

                Bon, je commence alors. Honnêtement qui n’a jamais eu envie de donner une bifle…heu une gifle…enfin de leur fermer leur bouche à ces hystéros ? Alors, oui…bon, ok ; on peut dire que les femmes même encore actuellement ne sont pas logées à la même enseigne que les hommes, en toutes circonstances. La faute à qui ? Bhen je pourrais balancer sur pleins de trucs mais j’ai bien envie de commencer par la religion, mon sujet favori pour foutre la merde ! Oh oui !

                Ouais, je sais bien qu’il n’est pas de bon ton surtout en ce moment de médire sur les religions mais…MERDE ! Voilà ! J’en ai rien à carrer, je le dis haut et fort, des religions parce que je pense tout simplement que ce ne sont que des gros ramassis de merde. Comment dire que la plupart d’entre elles imposent aux femmes de se cacher par exemple (alerte rouge : je m’engage sur un chemin dangereux) : non mesdames et messieurs et transgenres je ne vais pas tomber bêtement dans l’amalgame « Les musulmans tous des arabes ! » ou inversement et ne citer que l’islam pour mettre en valeur le sujet que je défonce aujourd’hui. Mais je trouvais ça important de préciser que TOUTES les religions censées véhiculer l‘amour de son prochain, la solidarité, le respect et toutes ces belles conneries ; soumettent, dénigrent et rabaissent des êtres humains qui certes sont des femmes mais elles n’ont pas choisies, elles ne sont pas fautives de leur sexe (faible). Je vais aussi balancer sur les ultra cathos, mes kopains adorééé LOL, qui pensent que « L’avortement c’est mal, c’est Dieu qui l’a dit d’abord ! » et qui par la même occaz’ prennent donc les femmes pour des placards à mioche. Non les amis, non, une femme n’est pas obligée d’être fécondée et de se reproduire douze fois dans sa vie ; si elle n’en a pas envie, c’est son choix. Et rappelez-vous qu’elles n’ont pas beaucoup de droits et de choix, alors bon, soyez cools laissez leur au moins ça. Et puis ça arrangera bien leurs mecs qui se passeraient bien d’un gamin braillard toutes les nuits. Alors faites comme vos potes les curés qui à leur manière défendent ce principe en préférant sodomiser des petits garçons. Au moins pas de risque de grossesse, donc pas d’avortement.

Je connais pas toutes les religions et ce qu’elles prônent et je m’en branle, « chacun peut bien croire en la connerie qu’il veut du moment que ça emmerde pas son voisin » telle est ma philosophie.

                Allez, j’arrête de m’acharner contre les croyants. Je suis là pour dégommer les féministes à la base. Ouais, je veux bien admettre le statut social toujours en dessous des hommes mais, meuf, ça t’empêche pas d’essayer d’avoir une dégaine convenable quand tu viens beugler pour tes droits. T’épiler les mollets et la moustache, ce serait pas du luxe pour avoir l’air crédible. Et t’habiller comme une espèce de saltimbanque pour lutter contre l’oppression esthétique faite aux femmes te rend pas crédible. En ressemblant à une espèce de vieux clodo, tu donnes pas envie qu’on s’intéresse à ton sort et celui de tes copines féministes. Nan mais c’est vrai quoi…fais un effort !

                Puis bon, les féministes ont quand même une image de folle hurleuse trouvant n’importe quel prétexte pour accuser n’importe qui, n’importe quoi de sexiste. « Nan mais t’as vu, c’est dingue ! Même les animaux, quoi ! Genre le chien vient vers toi, il est tout gentil, la queue entre les jambes et moi il me gueule dessus. Ça y est, qui c’est le Maître, le Chef….c’est un mec ! » « Nan, nan…c’est juste qu’en criant comme un veau depuis tout à l’heure, tu le fais flipper…ce chien n’est pas sexiste… » Les féministes femmes (puisqu’il existe des hommes féministes et je reviendrais sur eux plus loin…) voient le mal/mâle ? (hahaha, super blague, drôle, rigolo !) partout. Au ciné, dans les livres, les pubs, les magazines, les chansons, partout où elles vont, elles réussiront à râler en affirmant qu’on tente encore de rabaisser la femme à un certain rôle, une certaine image. Un homme qui chante qu’il aime les femmes est un connard alors qu’il tente tout simplement d’exprimer sa faiblesse pour ces êtres beaux et sensibles que sont les fâmes. (sentez-vous, vous aussi, l’ironie dans ces propos ? Si c’est non, vous êtes cons).

                Ouais, bien sûr y’a des inégalités mais ce qui me fait marrer c’est que celles qui gueulent –et je vais pas me faire d’amies en disant ça- c’est quand même tout le temps des moches ! Bhen oui, comme on s’intéresse pas à elles spontanément à cause de leur physique ingrat, faut bien qu’elle trouve un moyen de se venger et de se trouver une excuse. Mais laissez tomber, être moche n’empêche pas d’être intelligente. Ça vous mènera peut-être à devenir médecin ou ingénieur, qui sait ? Ha oui, les autres, les belles qui sont douces et sensibles –et qui ferment leur bouche- elles sont secrétaires, infirmières ou comme elles adorent les enfants : nourrices. Elles ont un boulot, c’est déjà pas mal, rappelons qu’à une époque elles devaient demander à leur mari le droit de bosser, les gonz !

                Pour finir cet article brouillon et totalement pas préparé, je vais tacler les mecs féministes. Bhen c’est tous des homosexuels, souvent refoulés, des mecs qui aimeraient être des femmes…(nan là je vais beaucoup trop loin, OMYGOD !). Nan mais c’est quand même bien souvent des mecs mous du genou (du gland ?), qui doivent sûrement avoir une copine hystéro-féministe (ou une mère 68tarde hystéro-féministe, ou une sœur…enfin vous avez saisi le concept). En bref, c’est pas des « vrais mecs », quoi. T’façon vous pouvez pas comprendre les femmes alors retournez réparer des moteurs ou jouer au foot et laissez les femmes combattre tranquillement pour leurs droits. Elles veulent pas de l’égalité les folles féministes, vous avez rien pigé, elles veulent vous asservir et conquérir le monde pour en faire…un gros centre commercial pour faire du shopping tous les jours ! Ouiiiiii !

                Bon, ok, j’avoue….C’est dur de le dire au grand jour mais ça va me libérer : je suis féministe ! Voilà. C’est dit.

Féministement vôtre

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Les théories et bavardages de Mau Vaise
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